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La Dépêche du Midi revient sur la qualification d'Hilary KPATCHA

août 07, 2024

Le quotidien régional évoque le concours de qualification pour la finale olympique


JO 2024-Saut en longueur :

"Fou d’être là !" Comment la Toulousaine Hilary Kpatcha est (déjà) entrée dans l’Histoire française de sa discipline


JO de Paris 2024SportBalma

Publié le 06/08/2024 à 14:20

De notre envoyé spécial à Paris, T.F.


La native de la Ville rose, licenciée à Balma est devenue ce mardi 6 août la troisième Française à se qualifier pour une finale olympique de saut en longueur. Elle raconte une matinée forte en émotions.

Elle est restée plusieurs secondes à genoux, embrassant la piste violette du Stade de France, comme pour remercier un moment qui restera gravé, que ce soit dans sa propre histoire ou dans celle du saut en longueur tricolore.


Ce mardi 6 août, Hilary Kpatcha est devenue la troisième Française à réussir à se qualifier pour une finale olympique, après Yvonne Chabot en 1948 (Londres) et 1952 (Helsinki), puis Eloyse Lesueur en 2012 (Londres). Pour la Toulousaine de 26 ans, licenciée à Balma, cette performance est aussi une pommade, après sa grave blessure au genou survenue juste avant les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. "Mon histoire, c’est un parcours du combattant. Je trouve ça fou d’être là aujourd’hui" nous disait-elle quelques minutes après son troisième et dernier essai (6,59 m), celui qui lui a ouvert les portes de la finale.

Avant, il y en avait eu deux autres moins réussis, avec un pied bien trop loin de la planche, à 6,18 m d’abord puis 6, 20 m. "Je pense qu’au début, je me suis beaucoup méfiée du public. J’avais eu des retours d’autres athlètes, qui me disaient qu’il poussait tellement que ça pouvait devenir compliqué. Donc j’étais sur la retenue. Il a fallu que je trouve le juste équilibre."


Elle y est parvenue après ses deux premiers sauts manqués, et une discussion avec son coach, Pierrick Chamayou."Je commençais à me dire, mais pourquoi je mets le frein à main ? Et lui m’a rappelé qu’on était aussi là pour se faire des souvenirs. ‘‘Vas-y, lâche-toi !’’ Alors j’y suis allé. J’ai eu chaud, mais je suis tellement heureuse."


"Encore une marge"


Sous les yeux de sa famille, Hilary Kpatcha a pu jauger l’ambiance d’un Stade de France à fond derrière elle, puisqu’elle était la seule Française engagée pour les qualifications, et ce qu’il fallait avoir dans le ventre pour réussir son dernier essai devant 60 000 personnes.

"J’étais arrivée dans l’optique de me dire que peu importe ce qui allait se passer, j’allais trouver des solutions. J’ai déjà vécu beaucoup de choses, émotionnellement je sais gérer. Je pense que c’était une bonne intention pour entrer dans le concours. Et puis je pense qu’au fond, je suis une fille qui aime la pression."

Elle l’a bien gérée, ce mardi, et va désormais s’appliquer à "redescendre après toutes les émotions vécues, avant d’entrer tranquillement dans la finale", prévue ce jeudi à 20 heures.


Qualifiée avec la 12e performance des qualifications pour une finale à 12 places (meilleur saut pour l’Américaine Tara Davis-Woodhall à 6,90 m), la marge n’était pas énorme pour Hilary Kpatcha, mais elle raconte que son dernier saut l’a libérée. "Je suis très heureuse de mon dernier saut, parce qu’il m’a donné des marques importantes. Je sens que je suis en capacité de libérer mon potentiel" glisse celle qui a réalisé son record (6,88 m) il y a deux mois aux championnats d’Europe de Rome.


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