C'est pour bientôt le festival de canes ?
L'athlétisme est un sport multi activités ou spécialités qui n'a rien à envier à bien d'autres, télégénique du début jusqu'à la fin , de l'introduction au générique on y retrouve tous les ressorts du suspens et des émotions , des illusions perdues, des déceptions pas savoureuses aux victoires éclatantes , des bannières qui flottent près de la lice comme des couleurs qui marquent et singularisent les visages, bref pas un tournoi de chevalerie malgré quelques engins guerriers qui rappellent des souvenirs de duels mais ici point question, juste de compétition et d'abord contre soi même pour une belle performance, pas d'acteurs encore que certains font entre habillement , mimiques et grimaces un savant cinéma et parfois, comme hier un savon cinéma.
Alors depuis les gradins on peut admirer toute la gamme des disciplines des plus planantes aux plus terre à terre , certaines alternent des efforts d'autres atterrent tant le combat est rude et parfois ponctué de jurons .
Alors dites moi avec tous ces acteurs et ces actrices , quels sont les facteurs déterminants dans l'atteinte d'objectifs , dans la réalisation de performances (d'acteurs) dans l'obtention de records ?
Bon d'abord on est pas venu dans le tarbais pour la chaleur , à cinecitta il y a des éclairages qui font transpirer et rendent le maquillage invisible , rien de tout cela ici, barrés ou zébrés les couleurs arborées mais pas abhorrées tiendront elles toute la longue journée qui va se dérouler et voir débouler des sprinters dans les lignes droites.
Question scénographie c'est un peu la grisaille tout du long avec de si courtes éclaircies , le chef opérateur à essayé de placer correctement les instruments du très long métrage ( entre cheveux fous et pellicules ) qui va se tourner sous nos yeux même si monsieur météo va lui se retourner contre nous dans un déchainement des éléments , le vent, la pluie, même un peu de grêle ( l'un teste un ou l'autre c'est selon).
Enfin il y aura bien à la fin , malgré la faim qui tenaille encore à l'heure du gouter et bien après même , au delà de la distribution , et l'absence de remise de récompense un palmarès ( sous les palmes d’Arès ) qui viendra clôturer et sanctionner la dynamique collective des équipes en présence et chacun selon son mérite , la malheureusement où des trous (pas de mémoire ) entraineront des bulles ou quand la malchance ou la méforme auront entrainé des zéros pointés , mais que le film aura été palpitant entre acclamations et encouragements surtout pour les plus laborieux dans les grandes distances où l'on a vite fait d'être distancé mais pas dispensé de finir ses tours de circuit.
Peu de raison que les locaux aient pu bénéficier d'un quelconque avantage malgré le régime aux fameux haricots tarbais , la proximité de Lourdes, les grottes de Betharam ( pas bêtes à rames) ou encore l'abbaye de l'escaladieu où l'on ne fit point escale pour une onction et cette rampe de capvern qui fait perdre lou cap .
De pieds en cap tous finirent bien mouillés et saoulés de ce vent dans les contreforts pyrénéens mais certains plus chanceux , mieux équipés, plus prévoyants ou moins exposés ( comme la pellicule ) ne trouvèrent rien de négatif dans tout cela si ce n'est le symbole vivifiant d'une sortie au grand air certes pas pour admirer la lune ou les étoiles depuis le pic du midi , mais ressentir le bonheur de l'effort , la joie du groupe et tracer sa route vers une finale occitane ruthénoise qui se profile sous quinzaine , reste à bien s'y préparer pour se montrer dignes de ses ainés qui obtinrent quelques titres de gloire dans un passé récent ( mais pas toujours rinçant ) ceci étant fait maintenant dans l'escalade de la falaise il faudra être ferme et répondre à l'équipier s'il crie « sec » car la verticalité réserve des surprises et on ne monte pas au sommet sans quelques émotions, effrois ou chaleurs.