A la halle mais pas aux chaussures , pas d'entrefilets pour articles usagés
Fronton ce n'est pas une place libre de pelotari mais dans cet antre du sport aux armatures métalliques froides il y a de la place pour des champions par tout temps ou presque.
On ne va pas peindre une fresque champêtre quand déjà nos athlètes malgré la bonne organisation s'empêtre quand le lieu est plein à craquer et qu'on voudrait avoir quelques chose à croquer , sauf que là il y a toujours de quoi grignoter pour des petites souris ou des hamsters jovials.
Ce n'est pas une bastide ni son centre mais c'est un bel endroit dans un val , qui ménage son ovale réduit pas pour les rubis men mais pour les perles et les gemmes dont les éclats révèlent le futur brillant pour les petites catégories.
Bien sûr il faut parfois laisser la place au seniors et masters dont ce n'est pas le cadet de leurs soucis que de voir de jeunes têtes pointer et parfois facilement leur damer le pion, pour certains masters du moins qui ne réalise plus sur commande la traversée du cap horn quand s'embouche la trompe, pas des trompe la mort mais ils connaissent leurs limites et savent qu'il ne faut pas chercher à imiter les jeunes sans un très sérieux échauffement en fuyant les courants d'air, le chrono en main et de bons équipements que les frileux ajustent au mieux.
Lames d'air pas coupantes quand la brise se diffuse et refroidit la claire voie du lieu qui ne peut être étanche mais ce qui n’empêche pas certains de s'en payer une tranche .
Pas de publicité mais des circuits établis , des limites, des espaces au plus juste pour que chacun cohabite et que sans se marcher sur les pieds on ne mâche pas ses sandwichs n'importe où , mais il y a les barres énergétiques qui aident les postures acrobatiques à la perche .
Combiné sans allo , et lumière pas tamisée sans halos , on ne va pas sur les dalots mais il y a quelques barrières qui font reculer , les obstacles ne sont pas que sur la piste et il faut se montrer ordonné.
Ordo ab chaos , c'est entropique surtout quand on se pique en trop de vouloir au sortir du couloir en faire trop , apprendre à s'écouter , le cœur et le corps du coureur .
Mais la compétition dans la froidure ambiante ne se prolongera pas plus que nécessaire et les commissaires sans inspecteurs balaieront du regard le déroulement des opérations prêts à prêter main forte , tandis que les corps s'arc boutes pas comme sacqueboutiers dans le cercle du poids , avec un butoir iconique et des mousses à mémoire volatile de forme pour noter les empreintes fugaces grâce auxquelles on mesure la plus courte marque selon l'axe afin d'en connaître un rayon et plus sur le niveau atteint , puisque le lancer de poids c'est prendre de la hauteur sans fauter et aller au loin explorer l'autre butoir en bois, cette lice qui sonne sous les coups répétés.
Soyons certains que les boissons chaudes auront l'heure de réconforter chacun après son comptant d'essais car il faut se lancer pour éprouver le grand frisson même si le vif argent/ hydrargyre ce mercure alchimique descend bien bas , haut les cœurs.