A Dreux il n' y a que les preux qui vont
A deux vous ouvrez grand les yeux, il faudra être à l'heure en Eure et Loire pour entamer ce pas de deux mais à bien plus dans la cour des grands , à voir certains faire des pas de géants.
Pourquoi serait-ce une affaire de chevalerie, tout simplement parce que Dreux était l'apanage d'un fils de roi et grand seigneur qui avait nom Robert et était pieux puisqu'il fit une croisade avec sont frère Louis le septième.
A la frontière du Vexin français et normand il servit de place forte et de guet contre les incursions fréquentes d'un Plantagenets qui avait nom Richard, au cœur de Lion ( qui ne répétait pas Camembert comme un claquos ) grand seigneur celui là aussi puisque le plus puissant des vassaux de France et roi d'Angleterre de surcroit.
Alors oui ce n'est pas un duel et ils ne s'affronteront point dans une lice en tournoi pour défendre les valeurs de l'amour courtois, mais l'histoire marque et laisse des traces indélébiles.
C'est ce même Robert qui eut d'autres biens par mariages successifs ceinturant Paris ainsi et on rappellera que c'est lui qui donna, en Seine et Marne cette fois, le nom de Brie Comte Robert à un domaine jouxtant la Champagne, car un comte n'était pas un laissé pour compte depuis Charlemagne et ces seigneurs se taillaient, sinon la part du lion, du moins de belles possessions riches et bien situées.
Alors sans que le tocsin sonne mais en attendant que les sifflets résonnent et que le starters ne confondent pas entrées et plats de résistance préparons nous à une invasion des contrées d'oïl et imaginons combien ça pourrait gazer avec un effectif orange au grand complet fueled by sun .
Richard était parait il d’humeur changeante, bien que poète et amateur de Bertran de Born , seigneur et troubadour de Hautefort en Limousin.
Sa versatilité et ses humeurs batailleuses le firent appeler seigneur oc et no car il avait reçu de sa mère la grande Aliénor l’Aquitaine en apanage et il parlait assurément bien mieux la langue d’oc que le françois primitif et l’anglais.
Mais à l’heure où les figues tombent et les kakis murissent gageons que nos troupes s’engageront à fond .