Accueil, bienveillance et solidarité font partie de la matrice qui structure les pratiques de notre club parce que l'athlétisme est ouvert, polyvalent et universel et que ça ne se discute pas. 

Ce qui se dispute ce sont les places pour se qualifier (que ce soit haut la main ou pas) , les espaces pour s'entrainer (dans le dialogue, le partage et l'organisation) , les victoires qu'on cherche à glaner (pas comme les résidus d'un champs après la récolte) . 

Tous les athlètes sont sous le même régime, comparable à la citoyenneté, correction des comportements, respect réciproque coach/athlète , dialogue avec les parents pour les mineurs.

L'éducation reçue n'est pas faite que de règles et de contraintes mais de participation, d'engagement et d'échange car on ne peut entrainer un athlète que sous certaines conditions, bonne volonté, écoute et partage tandis que ceux qui n'en feraient qu'à leur tête ne pourraient durablement profiter de l'apport critique des coachs. 

L'émulation peut être pour les têtes de mules à condition qu'ils acceptent les règles du jeu et se fondent dans la masse (pas dans la nasse). 

La constance et la persévérance sont nécessaires car même avec des qualités naturelles on ne peut envisager de progresser techniquement sans se soumettre à un entrainement adapté où les bases doivent être rappelées et consolidées , les basiques ne peuvent en aucun cas neutraliser les forces vives mais bien au contraire les sublimer par l'intégration dans la chaine de valeurs des soubassements de la pyramide qui seuls permettront à l'édifice de s'élever, à l'homme de grandir, à l'athlète d'exprimer pleinement son potentiel quand il sera au point, cela viendra à point nommé..et normé aussi. 

Car on ne progresse pas si vite dans tous les domaines. Celui des lancers malgré des exceptions qui confirment souvent la règle attend souvent la trentaine jaillissante pour que la pleine maturité soit atteinte sans pour autant que la longévité puisse nécessairement en pâtir même s'il y a d'autres exemples dans le sprint et les sauts. 

Enfin reprenant la phrase célèbre d’Antoine de saint Exupéry habitué de la piste de Montaudran “ta différence loin de me nuire m’enrichit” célèbre la complémentarité dans la recherche de l’harmonie et montre comme la ligne postale crée , ancêtre d’Air France , qu’il faut ouvrir des voies et construire des ponts pour rassembler et rapprocher l’humanité , les lanceurs à leur manière dirait en reprenant Victor Hugo qu’il ne faut pas construire des murs mais...jeter des ponts !