L'actualité du CA BALMA


Le marathon du Pastel a inspiré Thierry

déc. 10, 2021

Titi JAMIN nous gratifie d'une analyse toute personnelle du Marathon du Pastel

Va dire à Marathon qu'on voudrait des boissons chaudes... à l'arrivée 
 
42 km et un peu plus d'un hectomètre plus loin on pourrait ressembler à un ectoplasme avec toute cette boue gluante des pieds à l'athlète lors de cet évènement saillant ( seyant ? ) qui a rassemblé un grand nombre d'athlètes, de jour comme de nuit, sans générer d'ennui. 
Il y avait des néophytes pas encore fulgurants et des expérimentés sans manteau ni de neige mais des frontales et pas que pour les effrontés qui n’avait pas peur de braver l’affront du soir , quitte à en baver, mais tout cela s'est fait dans la bonne humeur en essayant de rester... de boue mais pas de marbre.
Quand le nombre grandit que la bouillie se fluidifie comme le train, il faut rester debout même si parfois votre échine ( pas de porc malgré la bauge ) est parcouru de grands tremblements nerveux par secousses ou saccades.

Le Trail du Pastel un incontournable pour les afficionados depuis dix ans déjà avec des participations régulières et fournies comme le fourniment qu'il faut mettre en œuvre pour faire en sorte que les épreuves se déroulent bien en administrant la preuve que l'organisation et la logistique servies par les bénévoles priment avant tout et pas avant trous.

Depuis Mont l'or et la première récréation, l'Isatis a fait sa pelote et les cocagnes comme des cocardes mais pas tricolores nous ont montré du pays Lauraguais qu'il fallait parfois savoir passer à gué.
A Rebigue, on a repiqué, pas de choux, mais pour répliquer mais pas à l'identique en se décalant vers le sud en pensant à Nino Ferrer sans oublier de ferrailler avec les reliefs.
La troisième édition, presque une addiction déjà, sans avoir à payer l'addition en mêlant confusément ses pas épars mais pas pillés puisqu'un tapis immaculé a vite laissé des traces ( pas de pneus). Pas de victoire de Samothrace même au marathon , ni de Chéronée pour qui suivant un parcours erroné serait resté à quai au parc de Lagarde (sans Michard) sans qu'on puisse dire qu'on s'est vraiment gelé.

Alors, on en a vu des cuissots mais pas des cuistres, et des emballeurs de train en paquet cadeau sans fumée tandis que le feu couvait sous la cendre dans les descentes rapides , pas d'ascenseur ni d'encenseur pour l'échafaud (hors d'âge) dans les montées où un remontant n'aurait pas été de refus, enfin les mains courantes (sans gendarmerie) ont permis de stabiliser des glissades malignes (si je m'en écarte je suis perdu). 

Bref c'est très long mais c'est toujours trop court et pourtant même pour les absents (pas sérieux) l'ambiance a manqué parce qu'en être, c'est quelque chose (autre chose même), plus qu'un grand sentiment de fierté, un sentiment de partage dans la plus belle convivialité qui soit (pourvu qu'on ne soit pas alité sinon on donne dans l'allitération). 

Partager


Plus d'actualité ...

par Michel BOURDONCLE 24 oct., 2024
La fédération a édité les modalités de sélection pour les Championnats de France
par Michel BOURDONCLE 24 oct., 2024
Nicolas présente son activité qui devrait séduire plus d'un sportif parmi nos adhérents
par Michel BOURDONCLE 23 oct., 2024
Première sortie automnale de nos jeunes athlètes.
par Michel BOURDONCLE 22 oct., 2024
Didier ARNAL-BREZUN, coach référent de la discipline, fait le point sur les derniers résultats des traileur(se)s du club
Voir plus
Share by: