L'actualité du CA BALMA


Le cross-country des Mureaux inspire ... le coach des Lancers

mars 16, 2022

Thierry JAMIN nous offre un petit texte en l'honneur de ceux qui ont couru ce dimanche lors des Championnats de France

Pourquoi on se tire la bourre dans les labours , 
pas une histoire de murs hauts 
 
Sans être terre à terre ni atterré on peut imaginer qu'on va réussir notre atterrissages même si aux Mureaux on travaille sur le décollage (des fusées) et pas le décolletage ( on ne va pas perdre la tête ni faire de la visserie ) .
Alors oui cette grande finale s'annonce surement, météo de mars oblige assez boueuse ou bourbeuse mais ce sera pour le plus grand plaisir des athlètes qui retrouvent là les sensations et l'imaginaire collectif des trois petits cochons. 

Sans être des émules ou des fans absolus de Walt Disney , le magicien d'ose , ils seront dans le bourbier , embourbés et sans barbour et essaierons juste d'éviter le grand splash car il n' y aura pas de sirènes , du moins on l'espère sinon ce serait très mauvais signe (défense passive ).

Alors c'est sans passivité et pas dans la facilité que nos coureuses et coureurs vont suivre au train ce parcours et si quelque haleine exhale la vapeur c'est aussi exaltés qu'ils fileront non la métaphore mais la poursuite des forts en thème , ce ne sera pas une version latrine mais il sera difficile d'écrire des lettrines dans la mélasse , mélangeant l'eau et la glaise mais aussi les feuilles mortes, le terreau et l'humus.

L'homme vient de la terre et cherche à s'en rapprocher chaque fois qu'il le peut pour se connecter aux forces telluriques comme ses ancêtres et s'il ne se voile pas la face , face aux difficultés qu'il ne peux occulter il lui arrive aussi de se peindre la face pour diverses raisons mais cette fois volontaires et pas liées à une chute malencontreuse.

La cosmétique est née peut être pas en lien avec la cosmologie mais l'observation du ciel et la pluie des étoiles qui pâliront et pâtiront quand tous partirons n'est que le reflet de ce don du ciel qui quand il s'ouvre transforme la période et lui donne le nom de Rasputitsa ( en russe un temps à ne pas mettre une charrette dehors ) , j'arrêtes les images fortes mais pas les terres de sienne que nous faisons nôtres sans patenôtres mais avec acharnement .

Gageons que les champions d'Europe en titre chez les garçons mais en individuel cette fois et les finalistes de la coupe d'Europe des nations chez les filles, même si l'orange du marchand pourrait tirer et virer au marrons ( sorti du feu ) ne ferons pas de la figuration dans l'action au moment du tournage ( pas de poterie s'il vous plait même si à la fin tous les potes rient ) .

Alors comme céramique on serrera des dents dans les moments durs et les mimiques touchantes sur les visages constellés de gouttelettes de boue alors que tenant debout jusqu'à l'arrivée , même privée d'une chaussure prisonnière de la fange on ne trouvera rien d'étrange dans ces finish ravageurs.

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