A moins d’une semaine du début des championnats de France de cross-country, Denis Arcuset, président du comité d’organisation et du comité départemental de Tarn-et-Garonne, fait le point sur la préparation et les enjeux de l’événement.
Suivez en direct vidéo les championnats de France de cross-country, le dimanche 14 novembre, en vous abonnant sur la plateforme AthleTV.fr et sur l’application SportAll.
Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours du début de la compétition ?
Organiser les championnats de France de cross-country est une chance. Nous avons su être résilients, après les deux reports de la compétition en raison de la crise sanitaire. Pendant plusieurs mois, il a été difficile de remobiliser les bénévoles, puisque nous étions en permanence dans l’expectative. Mais nous n’avons jamais eu la volonté de tout arrêter. Cet aboutissement est le fruit d’un travail de longue haleine. Nous organisons depuis 2004 un cross local, qui a obtenu le label régional puis national. On a organisé ici les championnats régionaux Midi-Pyrénées en 2013, puis les demi-finales des championnats de France en 2014. Là, on pensait qu’on avait atteint nos limites. Mais en 2017, on a organisé les sélections espoirs pour les championnats d’Europe. Nous étions satisfaits, on pensait avoir touché le graal...
Et vous voici dans la dernière ligne droite…
Avec notre équipe motivée et particulièrement engagée, nous nous sommes donné les moyens d’obtenir les résultats escomptés. L’adrénaline continue à monter au sein des groupes de travail. Plus de 400 bénévoles vont être mobilisés le jour J, après une phase de recrutement qui a repris à la rentrée pour s’appuyer sur une équipe renforcée.
Au-delà de la journée du dimanche, consacrée aux courses élite, le programme s’annonce très dense pendant trois jours…
Nous avons toujours eu l’objectif d’organiser des championnats de France de cross-country pléniers, avec la course open et les relais le samedi, puis les onze finales du rendez-vous national le dimanche (ndlr : les animations USEP et UNSS prévues le vendredi ont été annulées, en raison des contraintes sanitaires). Notre ambition est de valoriser l’élite mais aussi la pratique populaire, en nous ouvrant à tous les publics. La course open, qui empruntera le tracé de la grande boucle, représente une chance unique de fouler le même terrain que les athlètes disputant les championnats de France, et ainsi d’en découvrir les principales caractéristiques.
Combien de spectateurs attendez-vous ?
Au moins 15 000 personnes, comme lors des deux dernières éditions à Plouay et Vittel, ce serait déjà un beau chiffre, même si les circonstances sont différentes. Nous avons souhaité offrir la possibilité aux spectateurs de suivre la compétition au plus près des athlètes, tout au long du parcours. Un peu comme lors du Tour de France cycliste, lors de l’ascension des cols. Les spectateurs auront une accessibilité et une visibilité extraordinaire sur l’intégralité du tracé.