Le huit Mai c'est la veille du neuf, on ne fait pas du neuf avec des vieux souvenirs, ceux de la victoire de l'armée rouge et la reddition en 1945 à l'Est à Joukov ( pas joue contre joue avec le général oberst Jodl ) la seconde capitulation sans conditions après une défaite finale pas en rase campagne mais en rase villes comme Berlin après Hambourg et Dresde notamment. 

Le 8 mai peu avant minuit, la seconde capitulation allemande est signée à Karlshorst, en banlieue sud-est de Berlin, dans une villa qui abrite aujourd'hui le musée germano-russe. Les représentants de l'URSS, de la Grande-Bretagne, de la France et des États-Unis arrivent peu avant minuit. Après l’ouverture de la cérémonie par le maréchal Joukov, les représentants du Haut Commandement allemand, emmenés par le General feldmarschall Keitel, sont invités à signer l'acte de capitulation entrant en vigueur le 8 mai à 23 h 1, heure d'Europe centrale, soit le 9 mai à 1 h 1 à l’heure de Moscou : ceci explique pourquoi la victoire est célébrée le 9 mai, au lieu du 8, dans les pays de l'ex-URSS, notamment en Russie. 

Signes de joie et de soulagement pour certains ( ne parlons pas des berlinoises et des moujiks russes avinés de vodka et autres boissons) qui mettait fin en Occident au second conflit Mondial de loin le plus meurtrier ( mis à part les grippe espagnole de 1918-1920) mais aussi accablement des vaincus pas tous nazis mais hébétés , occupés et fouillés même si l'OSS ancêtre de la CIA allait y chercher des agents doubles pour la guerre froide et des techniciens pour la conquête spatiale ( les trois autres grands en firent autant) et pillant les brevets allemands comme prises de guerre sans accabler le pays d'une dette comme à Versailles en 1919 ( courant jusqu'en 1984!) mais au contraire avec le plan Marshall ( général secrétaire d'état à la guerre, patron du pentagone ) qui aidera beaucoup de pays à se refaire une santé économique et ne pas s'enfoncer dans les évènements instables de 1920-1938. 

Alors la veille on ne veillera pas, la veillée d'arme ce sera samedi soir , pas une fièvre même très mince, juste un suspens savamment entretenu sur notre capacité à mobiliser , fédérer et rassembler oecuméniquement sous la bannière orange et son nouveau cri de ralliement une centaines d'oranges qui espèrent ne pas se les peler dans ce stade venteux. 

Vent debout nous nous dresserons vaillamment sans rien lâcher, sans rien gâcher, sans rien cacher afin de produire le meilleur des spectacles, l'art et la manière ( il faudra rentrer dans le lard en lancers ) nous n'irons pas à la repêche mais viserons crânement le maintien grâce au renfort de la jeune garde, nos marie louise qui sans former des carrés de Cumberland comme à Waterloo, sortiront du lot et du bois à cette occasion. 

Il y a matière à espérer et sans parler de montagnes russes il y a des différences de niveaux évidentes entre notre pool d'internationaux et de nationaux mais cette élite n'est pas élitiste quand on lit la liste et elle supportera autant que le contraire les jeunes pousses qui poussent très fort et pas que dans le starting blocks.

On est à block et on va s'en payer une tranche sans faire la tronche quand il y aura du moins bon et des déceptions, évitons les blessés, un homme bien échauffé en vaut deux ( pour les femmes je ne me prononce pas ) et il y aura donc des 15 à 65 ans ( enfin presque on va pas chipoter avec ma date de naissance ) et sur cette amplitude de 50 ans nous aurons de quoi nous réjouir de la force et de la vitalité de notre club cinquantenaire aussi.

Vive le CAB, allez les oranges , ne soyons pas pressés d'aller vers le podium car “à vaincre sans péril on triomphe sans gloire”.